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De la frustration jusqu'au Coach

  • Groupe Elov
  • 1 déc. 2016
  • 3 min de lecture

Se sentir vulnérable dans un climat incertain, c'est normal. Mais nous avons aussi en nous des ressources précieuses, individuelles et collectives. Solidarité, résistance, créativité...

Elle est ce mouvement qui nait au plus profond de soi, et qui aide

à faire face à l'adversité en affrontant les obstacles et en surmontant les épreuves. Pour le psychiatre Jean Cottraux, "elle reflète la capacité de prise de décision face aux contraintes que la vie impose et permet d'exercer un compromis entre les exigences intérieures et celles du monde extérieur. Développer cette force est une nécessité devant les défis que posent les changements de la société. Aux coups du sort doit répondre la force intérieure." Mais avant de compter sur les nombreuses ressources qu'elle met à notre disposition - courage, patience, combativité, solidarité, créativité -, elle exige de nous lucidité et introspection. Sortir de l'individualisme La frontière qui sépare l'optimisme réaliste de la pensée magique est souvent ténue. Ma force intérieure ne peut pas se construire sur le déni. Déni de l'incertitude de notre avenir collectif, déni de l'insécurité du monde, déni des forces mortifères qui le traversent et nous traversent, déni enfin de notre désir, aveugle ou conscient, d'être protégés et pris en charge comme des enfants. Si dans nos sociétés occidentales, notre sentiment de vulnérabilité et de peur est aujourd'hui si grand, c'est aussi parce que nous sommes depuis plusieurs années en état "d'insécurité sociale", indique le sociologue Robert Castel. Pour lui, cela s'explique, d'un côté, par une demande de protection sans limites de la part des individus, générant leur frustration et leur sentiment d'impuissance; et de l'autre, par des transformations qui ne cessent d’altérer L’État social (déclin des collectifs protecteurs, précarisations du travail, menace sur les retraites, ...). Sa préconisation : combattre les facteurs de dissociation social qui sont à l'origine de l'insécurité civile aussi bien que de l'insécurité sociale. C'est à dire réinjecter du collectif, dans la résistance, comme dans la recherche de solutions. "On y trouvera pas l'assurance d'être affranchi de tous les dangers, écrit-il, mais on pourrait y gagner la chance d'habiter un monde moins injuste et plus humaine." En sortant de l'individualisme et de l'attente passive, nous pourrions également y gagner la chance de nous sentir plus responsables et plus conscients des ressources, talents et compétences que nous abritons. A condition que nous acceptons de nous mettre à l'écoute de notre intériorité et de notre vulnérabilité. C'est ici que prend l'importance de se tourner vers un coach. Accepter notre fragilité "Construire sa vie intérieure vers l'accomplissement de soi suppose d'abord de reconnaître l'ampleur de l'insécurité qui nous traverse", affirme Ariane Bilheran, psychologue et philosophe. Une assertion en forme de paradoxe validée par de nombreux chercheurs en psychologie, dont l'Américain Brené Brown, qui démontre, dans un livre devenu best-seller et dans un TED talk (vu par plus de 20 millions de personnes), que notre puissance d'être provient de l'acceptation de notre fragilité : "la vulnérabilité, c'est aussi le berceau de l'amour, de l'intimité, de la joie, de l'empathie, de l'innovation et e la créativité. Se fermer à la vulnérabilité, c'est s’éloigner des expériences qui donnent du sens à la vie." Savoir et accepter que trébucher et chuter font partie du voyage ne nous donne pas seulement la force de nous relever, mais nous fait nous sentir, de tout notre être, encore plus vivants. Tel est le sens du message bouleversant d'Etty Hillesum, toujours vibrant, au-delà de l'insupportable. Plus elle s'enfonçait dans l'horreur du quotidien d'Auschwitz, plus elle se sentait libre, forte et aimante. "Et puisque, désormais libre, je ne veux plus rien posséder, désormais tout m'appartient et ma richesse intérieure est immense", écrivait-elle dans son journal peu de temps avant de mourir, à l'âge de 29 ans. Oui, la force est en nous.

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